Denis

Batterie, Washboard

Faisons connaissance avec Denis ! Il joue de la batterie et du washboard.

Originaire du Nord, il a commencé la musique à 6 ans, à Saint-Amand-Les-Eaux. Il a toujours voulu jouer de la batterie, mais il n’y avait pas de place ! Alors il a démarré par le trombone.

Un an plus tard, ses parents l’inscrivent dans l’harmonie municipale d’un petit village, où il a fait 2 ans de tambour, puis il a enchaîné sur les percussions plus largement.

Ce fut l’occasion pour lui de découvrir un monde passionnant, celui des concerts et des joyeux défilés ; cérémonies commémoratives, carnavals, défilés historiques, il y avait de quoi faire dans une ambiance toujours conviviale ! Il découvre également le hard-rock / heavy metal dans le groupe Rest In Peace.

Les années paloises furent les plus prolifiques avec l’Harmonie Paloise, l’Ensemble Orchestral de Pau, ses bandas fêtardes, et surtout… le Dixie Biarnés ! C’est là qu’une étape importante a eu lieu puisque il a eu l’occasion d’assister à la création d’un groupe de New Orleans, de découvrir ce style particulier et joyeux des origines du jazz, et de rencontrer Fabien, qui l’invite tout naturellement dans fargu’S’wing lors de sa migration vers Paris, où il intégrera également le Jazz du Colombier et différents ensembles de l’AIDEMA.

Ce qu’il aime dans la musique, ce n’est pas tant la musique elle-même que les moments magiques qu’elle nous fait partager, et les personnes géniales qu’elle nous permet de rencontrer. Le Dixieland avec ses airs dansants et joyeux en est le parfait exemple.

Ses morceaux préférés : « Saint James Infirmary » (avec un tempo « lentissimo » de préférence) pour son rythme lent mais puissamment émotionnel. Le second : « Down By The Riverside » qui sent bon l’herbe fraîche avec son ambiance de fête des campagnes.

(Crédit : Bérengère L.)


Petite info complémentaire :

Le washboard est le mot anglais qui désigne la planche à laver le linge, du temps où les femmes descendaient au lavoir ou à la rivière pour faire leur lessive. A la fin du XIXième siècle, les esclaves n’avaient pas le droit de jouer de la musique, parce que c’était considéré comme une marque d’émancipation, et comme une sorte d’appel à la révolte.

A la Nouvelle-Orléans, les musiciens des rues ont donc détourné la planche à laver de sa fonction originelle pour la transformer en percussion. Ils ont d’ailleurs détourné un autre objet pour gratter la plaque en bois ou en métal du washboard : le dé à coudre !

Regardez bien les doigts de Denis, lors du prochain concert, et vous verrez qu’il met un dé à coudre à chaque doigt, pour varier les rythmiques.

(Crédit : Bérengère L.)