Baptiste (dit Baptisax)

Saxophones sopranino, soprano, alto, ténor, baryton, basse

Faisons connaissance avec Baptiste, dit Baptisax.

Il a passé toute son enfance à Rambouillet, dans les Yvelines. Il a intégré le conservatoire à l’âge de 5 ans au piano puis au saxo alto à 8 ans. Il n’a eu qu’un seul prof de saxo, de 8 ans à 20 ans : Jean-Louis Mounier. A côté des gammes, des études, des morceaux d’examen puis de concours, Jean-Louis a toujours eu une approche mixte du saxo, avec également des morceaux de variété et de jazz. A 11 ans, ses parents investissent dans un sax alto, qu’il a toujours. Il a également joué dans l’harmonie municipale de Rambouillet pendant quelque dix années.

Au lycée, il a commencé à envisager la musique en groupe avec des copains. En terminale il commence à donner des cours particuliers de saxo. Pour son bac, ses parents lui offrent un sax ténor, qu’il joue toujours. A la fac il continue à donner des cours particuliers et trouve un excellent pianiste de piano-bar, Charles, et ensemble montent un duo sax / piano… C’est pour lui le premier pied réel dans les prémisses du jazz. En école d’ingé à Bordeaux, il monte une chorale gospel et un atelier jazz. Il part 6 mois en Corée du Sud (avec son sax ténor), et avec l’argent économisé, il s’achète un saxo soprano qu’il a toujours.

Ensuite, c’est la traversée du désert musical pour lui. Début de la thèse, il a 22 ans, puis début dans la vie active, puis naissance des filles, jusqu’à ses 30 ans, il ne joue pas une note de saxo. Pour ses 30 ans, sa famille lui offre un stage de jazz d’une semaine dans le Périgord en résidence, il y retournera les 2 années suivantes. A 31 ans, il investit dans un saxo baryton qu’il a toujours.

Il intègre en parallèle un groupe qui a énormément compté pour lui : The Soulmates, groupe de reprises Soul et Funk, et plus qu’un groupe, une amitié rare, qu’il a aidé à faire vivre pendant environ 8 ans avant de traverser un nouveau désert musical de 3 ans, sans jouer une note. Il décide finalement de poster une annonce : saxophoniste recherche groupe. Il est contacté par Les Funky’s Fêtards, groupe de funk qui sort son 2e album.

Par hasard, il est contacté pour soutenir l’orchestre d’élèves de l’AIDEMA. Il fait un essai et c’est le drame : il intègre très vite tous les groupes qui gravitent alors autour de Fabien, qu’il a connu à l’époque où ils n’avaient pas encore de poil au menton… Bref, que du bonheur ! Il se retrouve ainsi propulsé dans l’aventure fargu’S’wing, totalement par hasard. Il y retrouve Cédric qu’il n’avait pas vu depuis…plus de 20 ans !

Il investit ensuite dans un EWI (sax électronique), un saxo basse, et enfin un saxo sopranino. La collection est complète avec 7 saxo : 6 acoustiques, 1 numérique.

Le Dixie / New Orleans, il ne connaissait que très peu avant de le jouer avec les fargu’S’wing. Ça lui met la patate, systématiquement, à tel point qu’il n’écoute quasiment plus que ça. Même quand c’est triste ou lent, c’est festif. La place pour les chorus est grande, le fait de jouer en section est aussi une motivation. Liberté, improvisation, beaucoup de souplesse et de légèreté, pas de prise de tête, c’est vraiment l’esprit du jazz avant que des mathématiciens et des théoriciens en viennent à écrire des encyclopédies sur la théorie du jazz. Ce sont les racines d’un jazz qui donne envie de bouger…

Morceau préféré dans le répertoire : St. James Infirmary

(Crédit : Bérengère L.)